Demain, mercredi 25 février, la Commission européenne présentera son “Clean Industrial Deal”. Avec cette initiative, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, entend favoriser le développement des technologies essentielles à la transition énergétique en privilégiant spécifiquement les produits européens et en mettant en place des subventions ciblées. Il est également attendu que ce document stratégique prévoit des mesures de soutien aux industries à forte intensité énergétique et encourage particulièrement les secteurs des technologies propres, indispensables à la transition énergétique et au Green Deal.
En amont, le groupe des Verts/ALE avait publié plusieurs propositions pour ce plan industriel vert.
Tilly Metz, membre de la commission de l’environnement, commente :
« Une transformation en profondeur des industries existantes et le développement de nouveaux secteurs industriels sont les seules solutions pour que l’UE et ses États membres restent compétitifs, comblent l’écart d’investissement avec les États-Unis et la Chine, créent de nouveaux emplois et renforcent l’autonomie et la résilience de l’Union. Un avantage également pour le Luxembourg, qui s’impose comme un acteur émergent de l’industrie durable.
Si l’Europe a perdu en compétitivité et pris du retard dans la décarbonation, c’est avant tout en raison de l’absence d’un cadre réglementaire cohérent pour orienter l’industrie vers sa transformation. Alors que Donald Trump tourne actuellement le dos à la décarbonation et accuse la protection du climat d’avoir des effets négatifs sur l’industrie américaine, l’UE a une opportunité unique de s’imposer sur la scène internationale en créant des marchés de référence et en stimulant l’innovation. Le Green Deal est la clé de l’avantage compétitif de l’Europe et doit être le moteur de la stratégie pour une industrie propre. »