L’avenir de la santé et du bien-être animal entre les mains d’un proche de Victor Orbàn : Tilly Metz contre la nomination d’Olivér Várhelyi

Ce mercredi soir, 6 novembre 2024, Olivér Várhelyi, nommé commissaire à la santé et au bien-être animal par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, fera face à une séance de questions-réponses avec le Parlement européen à partir de 18h30. Madame Metz interviendra au début.

En 2019, Várhelyi a été nommé par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán commissaire européen de la Hongrie au sein de la Commission von der Leyen et s’est vu confier le portefeuille du voisinage européen et de l’élargissement. Várhelyi n’a pas obtenu les deux tiers des voix à l’époque et doit donc se soumettre à une série supplémentaire de questions écrites de la part des député.e.s européen.ne.s. On peut s’attendre à une situation similaire cette fois-ci.

Pour Tilly Metz, membre du groupe des Verts/ALE, son portefeuille coïncide avec ses priorités en tant que députée européenne. Elle commente ainsi en amont de l’audition :

« Cette journée a commencé de manière catastrophique avec de sombres nouvelles en provenance des États-Unis et se termine avec l’audition d’Olivér Varhélyis, un proche de Victor Orbàn, qui pourrait avoir une influence majeure sur l’agenda de l’UE en matière de santé et de bien-être animal pour les cinq prochaines années.

En ces temps difficiles, où la communauté mondiale est mise à rude épreuve, la dernière chose dont nous avons besoin est une deuxième législature d’un commissaire européen pour qui les valeurs européennes ne sont pas une priorité et pour qui des notions telles que la solidarité, la transparence et la coopération sont plutôt des mots étrangers.

Ce dont l’Europe a besoin aujourd’hui, c’est de cohésion. Plus d’Europe, au lieu de moins. Et dans le domaine de la santé, ce sont les intérêts et les besoins des patient.e.s qui devraient passer en premier, et non ceux des grandes entreprises pharmaceutiques. En matière de protection des animaux, l’opinion publique est très claire : l’UE doit enfin faire plus pour mettre fin aux souffrances inutiles. Confier ces tâches à un homme qui est plutôt indifférent à ces questions importantes est tout simplement irresponsable. »

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